2. Les vols paraboliques :

 

Le vol parabolique, est une technique de vol consistant à décrire une parabole tourné vers le bas avec un aéronef, de manière à se qu'il soit en chute libre durant une vingtaine de secondes... De cette façon, les passager sont eux aussi en chute libre, se qui donne un effet d'impesanteur.
 

 

Technique du vol parabolique:

 

Le vol parabolique est décomposé en 6 phases :

    - Durant la 1ère phase, l'avion effectue un vol horizontal a 6300m d'altitude, à une vitesse constante de 630 km/h.

    - Après, l'avion rentre dans une phase de montée avec un angle de 47° pour atteindre une vitesse 590 km/h. Durant cette phase, les passager subisse une accélération de 1,8 g, il sont en situation d'hyperpesanteur (on pèse plus lourd que son poids normal).

    - Ensuite, l'avion coupe les moteurs (tout en gardant une légère pousser pour annulé les frottements de l'air) à 8200 m, afin que l'avion soit en total chute libre et qu'il puisse rentré en phase de micro-pesanteur : C'est la phase d'injection.

    - Durant la phase de micro-pesanteur, l'avion continu sa monté dû à l'accélération puis arrivé à 8700 m avec une vitesse de 340 km/h, il entame alors une période de descente en chute libre. Les passager son en total micropesanteur.

    - L'appareil rallume les moteurs à 8200 m. Il garde un angle d'inclinaison de -42° en se redressant progressivement jusqu'à la dernière phase : La stabilisation de l'appareil. L'équipage se retrouve alors dans l’état de pesanteur subissant une accélération de 1,8 g.

    - Arrivé à 6300 m, l'avion rétablie son assiette horizontal à une vitesse de 620 km/h, et se prépare pour une nouvelle parabole.

 

Variation de l'accélération de la pesanteur :


1 g                                                                                                               1 g
 

 

Trajectoire de l'appareil en fonction du temps, avec un aperçu de la force gravitationnel ressentit :

 

Les intêrets:



  Les vols paraboliques offrent un véritable tremplin aux techniques spatiales grâce à la possibilité de tester le matériel avant son embarquement, ainsi qu'aux vols habités grâce à l'entraînement des futurs astronautes et à la préparation de leurs délicates missions. Ils ont en outre la particularité d'être relativement peu coûteux, surtout comparé au vol spatial. En revanche, ils ne remplaceront jamais les expériences à bord d'un engin en orbite (station ou navette spatiale), en particulier à cause du très court laps de temps d'impesanteur. Ils ne permettent pas par exemple d'étudier des phénomènes biologiques qui ne seraient affectés par l'impesanteur qu'au bout d'un certain temps (ex: décalcification des os), ni de phénomènes physiques agissant sur de plus longs termes (ex: dilatation thermique).
    Par contre, dans l'attente d'une ère spatiale accessible à un plus grand nombre, c'est un moyen unique d'expérimenter soi-même les effets de l'impesanteur.

 

Experience en plein vol :